Le célèbre opérateur de loterie nationale française, Française Des Jeux (FDJ), réalise un premier trimestre 2024 bien réussi. La Française des jeux vient d’annoncer une augmentation de son chiffre d’affaires de l’ordre de 7,2 % par rapport à l’année dernière sur la même période. Plus exactement, l’entreprise a déclaré 710 millions de chiffre d’affaires. La FDJ doit cette prestation à la hausse des revenus de tous ses segments de jeux, notamment ses opérations de loterie, de paris sportifs, de jeux compétitifs en ligne et de jeux en ligne. Cette prestation réjouit le Président-directeur général du groupe, Stéphane Pallez, qui décrit ce début d’année comme une réussite.

La FDJ enregistre une augmentation de 7,2 % de son chiffre d’affaires

L’opérateur de loterie nationale française FDJ (Française des jeux) annonce au premier trimestre 2024, une augmentation de son chiffre d’affaires de l’ordre de 7,2 %. Le célèbre opérateur français réputé dans les paris sportifs, les loteries et l’iGaming réalise là une belle prestation dès l’entame de cette année 2024. Ses revenus indiqués dans ses résultats financiers pour le premier trimestre 2024 révèlent une augmentation significative de son chiffre d’affaires.

La FDJ a atteint la somme de 710 millions d’euros en termes de chiffres d’affaires. Ce qui représente une croissance de 7,2 % par rapport au chiffre d’affaires au premier trimestre de 2023. Sur la même période, les revenus de la FDJ ont atteint un total de 645 millions d’euros. Un montant qui représente une augmentation de 3,1 % par rapport aux revenus du premier trimestre de l’année 2023.

Les différents segments de jeux de l’opérateur français contribuent à son rayonnement

L’opérateur de loterie nationale française a de quoi se réjouir de ses différents segments de jeu. Tous ont contribué à la hausse de sa performance au premier trimestre 2024. La FDJ se dit satisfaite de la performance de ses opérations de loterie. Celle-ci a rapporté un revenu d’un montant de 504 millions d’euros, enregistrant ainsi une hausse de l’ordre de 1,4 % par rapport à la même période l’année dernière.

S’agissant des segments des paris sportifs et des jeux compétitifs en ligne, ils ont rapporté à l’opérateur français, des revenus d’un montant de 141 millions d’euros au premier trimestre 2024. Ils réalisent une hausse de 9,5 % par rapport au revenu généré sur la même période en 2023.

Enfin, le segment de jeux en ligne est celui ayant le plus marqué le premier trimestre 2024 de la FDJ. Il génère un revenu qui représente près de 15 % du chiffre d’affaires total de l’entreprise sur la période sus-évoquée. Plus exactement, le jeu en ligne a généré 100 millions d’euros.

La Française des jeux poursuit son objectif de croissance de 8 % en 2024. Au regard de sa performance au premier trimestre 2024, des efforts restent encore à faire pour y parvenir. L’entreprise dispose donc devant elle de trois autres trimestres pour mieux faire pour atteindre et éventuellement dépasser son objectif de croissance annuelle de 8 %.

La FDJ reste toutefois confiante sur ses capacités à atteindre son objectif de croissance annuelle sus-évoqué. En effet, l’approche des Championnats d’Europe de football et des Jeux Olympiques rassure fortement l’opérateur français. Ses revenus issus des paris sportifs vont sans doute enregistrer une hausse fulgurante, notamment au cours des deuxième et troisième trimestres de l’année 2024.

L’opérateur démarre l’année 2024 en triomphe

La FDJ réalise une belle entrée en 2024. Son premier trimestre, signé avec une croissance de 7,2 %, annonce une année prometteuse. C’est du moins l’avis qu’a exprimé le président-directeur général du groupe FDJ, Stéphane Pallez. Plus exactement, ce dernier qualifie les résultats de premier trimestre 2024 de bon début d’année. Un avis qui est compréhensible, lorsqu’on sait que toutes les activités du groupe sont en hausse dans leurs résultats sur la période sus-évoquée. Une croissance qui englobe aussi bien les activités de jeux en ligne, que le réseau de 29 000 commerçants du groupe.

S’agissant notamment des revenus à la hausse générés par les segments des paris sportifs et des jeux compétitifs en ligne, il y a peut-être une explication à cela. En effet, de nombreux observateurs attribuent cette croissance à l’impact de la Coupe du monde au Qatar. Ce tournoi mondial aurait pesé lourd sur l’ensemble du monde sportif. Cela justifierait largement, pour certains tout au moins, l’augmentation des revenus des paris sportifs et des jeux compétitifs en ligne de la FDJ sur le premier trimestre 2024.

Le segment des paris sportifs en ligne de la FDJ, ParionsSport En Ligne a généré lui aussi des revenus en hausse de plus de 25 % au cours du premier trimestre 2024. Une performance qui se situe bien au-delà de celles des autres segments d’activité de l’opérateur.

La FDJ avance avec ses projets d’expansion

L’opérateur de loterie nationale française a pour vision d’étendre son influence dans l’industrie française du jeu de hasard. Pour cela, l’entreprise entend faire des acquisitions dans le marché des jeux. La direction du groupe vient de confirmer que la FDJ a toujours pour projet de racheter le groupe Kindred. La Française des jeux a fait une importante offre en janvier dernier d’un montant de 2,45 milliards d’euros. En cas de validation de son offre de rachat, l’entreprise française deviendrait le deuxième opérateur européen du jeu vidéo.

S’agissant du groupe Kindred, l’entreprise est un important conglomérat international de sites de paris sportifs et de casinos en ligne.

Le jeu de cartes à gratter suédois Trisskrapet est au cœur d’une polémique. En effet, BOS, l’Association suédoise du commerce des jeux en ligne, soutient l’évaluation de l’Agence suédoise de la consommation (KV) et de l’Ombudsman des consommateurs (KO) concernant la publicité quotidienne du jeu à gratter « Trisskrapet » diffusée sur TV4. Le consensus est que ce segment doit être reconnu comme de la publicité et non comme une rubrique éditoriale. Cela marque un développement significatif dans le débat en cours sur le programme. « Trisskrapet » est une rubrique populaire de l’émission TV4 Nyhetsmorgon. Elle offre aux téléspectateurs la possibilité de participer à des activités de jeu à gratter pour gagner des prix substantiels. Cependant, des questions sur la classification de ce segment ont émergé, entraînant un examen minutieux des autorités de régulation. Un récent arrêt de la Cour suprême a approuvé les points soulevés par l’Agence suédoise de la consommation. Gunnar Wikström, avocat à l’Agence suédoise de la consommation, a exprimé son soulagement quant à cette décision. BOS a également souligné la nécessité pour Svenska Spel, l’opérateur derrière « Trisskrapet », de se conformer rapidement aux réglementations publicitaires pour maintenir la confiance des consommateurs et promouvoir un environnement de jeu sécurisé. Par ailleurs, BOS appelle KO à imposer un étiquetage obligatoire de protection des consommateurs pour « Trisskrapet ».

La publicité de Trisskrapet suscite la controverse en Suède

Le jeu de cartes à gratter Trisskrapet en Suède suscite des débats. L’Association suédoise du commerce des jeux en ligne (BOS) soutient l’évaluation de l’Agence suédoise de la consommation (KV) et de l’Ombudsman des consommateurs (KO) sur la publicité quotidienne du jeu à gratter « Trisskrapet » diffusée sur TV4. Ce consensus marque une étape importante dans le débat actuel. Ainsi, ce segment doit être considéré comme de la publicité, et non comme une rubrique éditoriale.

Cette distinction est essentielle pour garantir la transparence et la protection des consommateurs dans l’industrie du jeu en Suède. La récente décision de la Cour suprême, qui soutient les arguments de la KV, souligne l’importance de cette transparence. Gunnar Wikström, avocat à l’Agence suédoise de la consommation, a exprimé son soulagement face à ce jugement. Il soutient que l’absence de cette distinction aurait entraîné des conséquences graves pour la capacité de l’autorité à examiner les pratiques de marketing des entreprises.

BOS, représenté par Gustaf Hoffstedt, a réitéré que la protection des consommateurs est essentielle pour l’intégrité de l’industrie du jeu. Il a souligné la nécessité de distinguer clairement la publicité pour éviter toute confusion parmi les téléspectateurs et garantir un environnement de jeu sûr. En conséquence, Svenska Spel, opérateur de « Trisskrapet », est exhorté à se conformer strictement aux réglementations publicitaires pour maintenir la confiance des consommateurs et promouvoir des pratiques de jeu responsables.

Svenska Spel doit se conformer aux normes strictes de publicité

L’Association suédoise du commerce des jeux en ligne (BOS) a insisté sur la nécessité pour Svenska Spel, l’opérateur du jeu à gratter « Trisskrapet », de se conformer rapidement aux réglementations publicitaires en vigueur. En vertu des dispositions de la Loi sur le marketing et de la Loi sur les jeux, Svenska Spel est tenu de distinguer clairement le contenu publicitaire du contenu éditorial.

Gustaf Hoffstedt, secrétaire général de BOS, a souligné que le non-respect de ces normes pourrait éroder la confiance des consommateurs et nuire aux efforts visant à instaurer un environnement de jeu sécurisé. BOS a également exhorté l’Ombudsman des consommateurs (KO) à imposer un étiquetage obligatoire de protection des consommateurs pour « Trisskrapet », en insistant sur l’urgence de ces mesures pour garantir l’intégrité du marché des jeux et promouvoir des pratiques de jeu responsables.

Chaque jour sans cet étiquetage représente une journée perdue pour assurer un marché de jeu sûr et sécurisé. Svenska Spel doit donc prioriser la conformité aux normes de publicité afin de maintenir la confiance des consommateurs et de soutenir l’engagement de la Suède à être un leader mondial en matière de sécurité des jeux.

Dans le cadre de son offre publique d’achat (OPA), la Française des Jeux vient d’annoncer l’acquisition de 1,12 % du capital de Kindred pour la somme d’environ 25,5 millions d’euros. Grâce à un changement des statuts de Kindred, la FDJ a réussi à concrétiser le rachat de 2,4 millions d’actions à la société d’investissement Veralda gérée par Anders Ström, le co-fondateur du propriétaire de la plateforme de paris en ligne Unibet.

Obtention de plusieurs engagements d’acceptation de l’offre

La FDJ a finalisé l’acquisition de 2,4 millions d’actions qui représentent 1, 12 % des actions en circulation du groupe Kindred. Dans cette transaction, le contrat irrévocable de Veralda est toujours applicable quant à sa participation restante de 1,18 %. Le 22 janvier 2024, l’opérateur a dévoilé une offre publique d’achat préconisée aux détendeurs, dont les actionnaires, de certificats de dépôt suédois (SDR) dans le groupe comprenant ses filiales. Auparavant, la FDJ a bénéficié des engagements irrévocables d’acceptation de l’offre auprès des actionnaires à hauteur de 27,9 % des actions. Parmi eux, il y a Veralda qui possède 2,3 % du capital de Kindred ayant l’autorisation de vendre 50 % de ses actions à la suite de la modification de ses statuts. L’initiative a permis de déployer une procédure de retrait obligatoire dès le 15 mars dernier.

Le 18 mars 2024, Veralda fait part à FDJ de son souhait visant à mettre en vente 2,4 millions de ses actions, soit 1,12 % des actions en circulation de Kindred au prix de 122,5 SEK par action. En réalisant cette acquisition, la Française des Jeux détient désormais 1,12 % des actions de Kindred ainsi que les engagements irrévocables restants. Il faut rappeler que la FDJ avait lancé une OPA sur Kindred au prix de 130 SEK par action, soit une prime de 24 %. Dans la soirée du jeudi 28 mars 2024, le cours de l’action Kindred s’est achevé à 124, 30 couronnes suédoises.

Dans un communiqué, le groupe Kindred a confirmé la nouvelle en indiquant que la FDJ est en possession de 1,12 % des actions en circulation de l’entreprise en intégrant les divers engagements avec Corvex Management LP, Premier Investissement SAS, Eminence Capital, Nordea et Veralda. En tout, cela représente 26,82 % des actions en circulation de Kindred.

Selon une étude effectuée en 2019 par l’Observatoire des jeux, la France enregistre 1,4 million de joueurs à risque dont 40 000 d’entre eux sont à un niveau pathologique. Depuis 2007, les mineurs sont interdits de jeu alors que certains bureaux de tabac ne vérifient pas toujours l’identité de leurs consommateurs. À cet effet, l’Autorité nationale des jeux (ANJ) prévoit de renforcer les normes en vigueur dans le domaine des jeux à gratter.

Concrétiser les obligations d’interdiction du jeu des mineurs

L’objectif premier de l’ANJ demeure toujours la lutte contre le jeu problématique en valorisant la protection des mineurs. Dans cette démarche, le régulateur prévoit de faciliter l’identification des joueurs problématiques et les mineurs au sein des points de vente du réseau. L’initiative mettrait fin au tabou de l’anonymat compte tenu des enjeux de la santé publique de la dépendance au jeu.

Actuellement, de plus en plus de mineurs s’adonnent aux jeux à gratter en raison d’une multitude d’offres de jeux accessibles à des prix abordables. En dépit de l’interdiction de jeu des personnes de moins de 18 ans, les buralistes continuent de proposer ce type de service sans contrôler la carte d’identité des clients. Cela n’arrive pas fréquemment, mais souvent, les établissements en question ne réalisent pas forcément ce genre de vérification. Par conséquent, la Française des jeux (FDJ) a pris la décision de corroborer les informations obtenues en envoyant de jeunes clients chez les bureaux de tabac. Toutefois, les buralistes ne sont pas toujours en tort puisque certains mineurs parviennent à contourner les règles en modifiant leurs papiers d’identité.

Selon le buraliste de Strasbourg Mohammed Rami, le marché du jeu connaît une forte progression avec des joueurs excessifs qui se rendent régulièrement dans son établissement. Il a indiqué que ces consommateurs sont repérables immédiatement. Il faut dire que les joueurs addicts représentent 38 % du chiffre d’affaires du secteur.

Dans un communiqué, l’Autorité nationale des jeux a souligné que la protection des mineurs et la limitation du jeu excessif s’avèrent être au cœur de leur mission. Sur une durée de trois ans, le régulateur espère apporter des changements significatifs en sollicitant la contribution des différents acteurs du marché incluant les opérateurs de jeux, les pouvoirs publics, les institutions et les diverses associations, a expliqué la présidente de l’ANJ, Isabelle Falque-Pierrotin. Au cours d’une conférence de presse, l’intéressée a confirmé que l’organisme se penche sur une méthode pratique d’identifier au mieux les joueurs problématiques et les mineurs dans les points de vente du réseau physique. En consolidant leur protection, l’ANJ envisage de réduire les campagnes publicitaires auprès des publics vulnérables en vue de favoriser une proposition éthique en conformité avec la réglementation en place.

Kindred, le leader des jeux en ligne, est désormais la propriété de l’opérateur français, la FDJ. En effet, la Française des Jeux vient de signer sa deuxième acquisition en dehors de l’Hexagone en seulement moins d’un an. La société a annoncé ce rachat pour la somme de 2,6 milliards d’euros afin de devenir le géant européen des jeux d’argent et de hasard.

Lancement d’une offre publique

En vue de renforcer son empreinte dans l’univers des opérateurs de jeux, la Française des Jeux a récemment confirmé le rachat de Kindred UNIB à -0,95 % pour 2,6 milliards d’euros. Par la suite, la FDJ décide de lancer une offre publique d’achat en numéraire sur les Swedish Depository Receipts du groupe en proposant un prix de 130 couronnes suédoises par SDR. Quelques précisions ont été informées dans un communiqué stipulant que la valeur totale de l’offre équivaut à un multiple de 10,9 x l’ebitda de 2023. La FDJ a également indiqué que le coût en question constitue une surprime de 24 % en comparaison aux 104,50 couronnes suédoises au cours de la clôture des marchés vendredi dernier. D’une part, l’OPA a bénéficié du soutien des conseils d’administration des deux entreprises. Cependant, la finalisation de la transaction requiert l’approbation réglementaire des autorités compétentes. Dans tous les cas, le processus d’acceptation de l’offre s’échelonnera entre le 20 février et le 10 novembre.

Concernant le parcours de Kindred, ex-Unibet, le groupe est fortement présent dans le domaine des jeux en ligne en Europe, en Amérique du Nord et en Australie. Dans le secteur du jeu belge, il possède et exploite le casino de Blankenberge. Outre cet établissement de jeu, il emploie 2 500 personnes et réunit plus de 30 millions de clients répartis sur neuf marques existantes comme Maria Casino, bingo.com ou encore 32 Red. Au quatrième trimestre 2023, Kindred enregistre un chiffre d’affaires global de 312,9 millions de livres sterling, soit une hausse de 2 % sur une année. L’ebitda s’élève à 56, 8 millions de livres sterling, à plus de 45 %.

Chez FDJ, le processus d’expansion se poursuit en réalisant des investissements de premier plan. Au cours de l’année 2023, il a racheté l’opérateur de la loterie nationale irlandaise, Premier Lotteries Ireland (PLI). Cette acquisition lui permet de s’exporter et de s’établir pour la première fois hors de la France.